ON PEUT FAIRE MIEUX ! ![]() Trouver POURHIET en 8 lettres était facile, mais il a surtout fallu faire vite pour aller chercher l’appareil photo à l’autre bout de la maison ! |
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PRIÈRE (extrait de Cueille la Nuit ) |
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C’est surtout pour Clémence que mon marché respecte religieusement le cycle paternel et rassurant du ciel. Car la vie de la Terre est fille du mouvement universel, et c’est à cette énergie-là — ainsi donc qu’à l’harmonie parfaite et à la pure beauté des choses — que je désire alimenter mon enfant malade et qui probablement va mourir. Plus que de nécessités terrestres, et autour du symbole que porte la répétition des saisons, c’est à l’éternité du monde que je veux la nourrir, et aussi à l’espérance qui naît lorsque cette infinité se projette en immortalité au-delà de notre humaine et stérile raison. |
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APPARITION (cliquer sur l’image) |
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I
COMME ICARE (Cliquez sur l’image) |
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PHOTOGRAPHIE ANCIENNE |
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La naissance de la Photographie |
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La magie du daguerréotype extrait du roman Cantique |
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Autour d’une malle de laboratoire photographique |
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La
faïence de Quimper (Cliquez sur l’image) |
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Le jeu des deux questions
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Ce jeu, ainsi que des centaines de réponses, est proposé à tous sur le site internet de Nicolas_Graner. À la demande du joueur, l’ordinateur tire deux questions au hasard dans une banque existante ; il faut leur trouver une réponse unique, avec "créativité et astuce". Exemples :
--------------------------------------------------------------------------------------------- Q1 - Qui estampe les Japonaises ? Q1 - Qui attend la Sainte-Touche ? Q1 - Que révèle une photo ? Q1 - Quel est votre air préféré ? Q1 - En quoi Marseille et le PSG se ressemblent-ils ? Q1 - La
semaine prochaine j’enlève quoi ? Q1 - Où veux-tu que je te pince ? Q1 - Quel rapport y a-t-il entre un demi et un tiers ? Q1 - Qu’y a-t-il dans ton dos ? Q1 - Qui est le père de vos enfants ? Q1 - À partir de quand devient-on vieux ? Q1 - Qui est trop au lit pour être au Net ? Q1 - Qu’avez-vous tué à la chasse ? Q1 -
Le double-six entame quelle partie ? Q1 - Qui suis-je, d’où viens-je, où vais-je ? Q1 - Tout reposait dans Ur et dans quoi, déjà ? Q1 - Qu’est-ce que la culture ? Q1 - Comment combattre la dictature ? Q1 - Du marteau et de l’enclume, qui a raison ? Q1 - Où les beaux esprits se rencontrent-ils ? Q1 - Pourquoi la règle aime le compas ? Q1 - Qui décide pour vous ? Q1 - Pourquoi mange-t-on ? Q1 - Qui l’eût cru ? Q1 - Qui l’eût cru ? Q1 - Qui est-ce ? Q1 - Aimez-vous Brahms ? Q1 - Que faites-vous au pied du mur ? Q1 - Où voir l’origine de mes perversités amoureuses ? Q1 - L’appétit
vient en mangeant quoi ? Q1 - Dans un monde de cyclistes,
qui freine ? Q1 - En avons-nous encore ? Q1 - Quel temps fera-t-il hier ? Q1 - Que veut dire avoir du sexe à piles ? Q1 - Quelle exception confirme la règle ? Q1 - Pourquoi Ulysse est-il la splendide agonie d’un genre ? Q1 - Qui roulera sa brouette ? Q1 - Si je vous dis qui, vous répondez quoi ? Q1 - Que faire en un gîte à moins que l’on ne songe ? Q1 -
Comment gagnez-vous votre vie ? Q1 - Quand faut-il partir
à point ? Q1 - Qu’auras-tu comme alibi à l’heure du crime ? Q1 - Miroir, quelle est la plus belle femme du Monde ? Q1 - Quel est le plus beau mot de la langue française ? Q1 - Qui chante encore la Marseillaise ? Q1 - Quand avez-vous ri pour la dernière fois ? Q1 - Pour un élu, il faut combien d’appelés ? Q1 - Quel est le rapport entre le facteur rhésus et le facteur Cheval ? Q1 - Quel est le rapport entre le facteur rhésus et le facteur Cheval ? Q1 - Que fera ta sœur quand elle aura fini de battre le beurre ? Q1 - Qu’élève-t-on aux hormones ? Q1 - Si je vous dis « X », vous pensez à quoi ? Q1 - Si je vous dis « X », vous pensez à quoi ?
suite du jeu : cliquer ici |
Le discours du père de la mariée
« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Quand Émilie et Clémence
étaient bébés, je venais tous les soirs dans
leur chambre pour leur raconter des histoires, et lorsque j’arrivais
à cours d’imagination, je leur récitais des
poésies. Comme ces chères petites avaient respectivement
moins de trois ans et moins de deux ans, elles ne comprenaient
pas toujours grand chose à ce que je disais ; je m’efforçais
seulement de leur parler avec conviction, d’une voix musicale
pour les intéresser, et avec des effets de théâtre
pour les amuser. Le souvenir que je gardais de quelques textes
puissants me procurait aussi l’occasion de les déclamer
pour moi-même, tout fort, et cela sans craindre les moqueries
que ma mise en scène aurait suscitées chez n’importe
qui d’autre que chez mes deux petites filles. Tous les soirs
donc, « Mon père ce héros… » s’intercalait entre du Racine et du Ronsard, entre
du Baudelaire et du Mallarmé… À vrai dire
je ne faisais que répéter pieusement la propre mise
en scène de mon père qui, drapé tel César
dans une vaste serviette de bain et dans un lyrisme hugolien,
transmettait les témoins de ses émotions littéraires
à ma sœur, à mon frère et à moi-même,
tous les trois délicieusement terrifiés parfois,
et blottis l’un contre l’autre dans un même
grand lit. --------------------------------------------- --------------------------------------------- Post scriptum, mars 2008 : Lire la triste suite ici, hélas ! |
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Prière du poisson Aye pitié d’un pauvre pécheur ; Écarte de lui vil saigneur Ou si oncque le prend pêcheur Épargne lui froyde terreur Que ce ne soit Chris l’éventreur. |
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La Liste OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle), dans la mouvance de Raymond
Queneau et Georges Pérec, réunit sur internet des
amateurs de poésie fortement contrainte.
Par courrier électronique chacun envoie ses exercices ou messages à un ordinateur central
qui les réexpédie ensuite à tous les abonnés
et donc aussi à l’expéditeur lui-même. (Note : les mots en rouge ci-dessus sont réutilisés dans le poème)
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Les adhérents de la liste OULIPO, sur internet, s’exercent traditionnellement et de façon académique à écrire des avatars du sonnet de Gérard de Nerval El Desdichado (Le Déshérité). On peut en lire beaucoup sur le site de Nicolas Graner, et quelques chefs-d’œuvre dans le livre collectif de Camille Abaclar . On trouvera ci-dessous deux de mes propres exercices, dans le goût de Baudelaire et de Verlaine. Pour lire le poème original de Nerval, cliquer ici ou là.
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Dans le cadre de la Liste OULIPO, sur Internet, voici une de mes réflexions sur l’analyse
mathématique Je réponds ici à une intervention de Gilles
Esposito-Farèse dont on peut trouver trace dans les archives
de la Liste. |
La présentation de diverses contraintes littéraires, « snobinardes » et autres, par une formulation mathématique unifiée ne manque pas d’intérêt. On sait le désir des physiciens de trouver la loi unique de laquelle procéderaient les diverses interactions qui font la cohérence de la matière, et on devine leur jeu à généraliser de si vastes intentions. La théorie matricielle exposée par M. Esposito-Farèse reste cependant humble par rapport à ce qui est envisageable. Projeter chaque mot dans l’espace vectoriel à 26 dimensions constitué par les 26 lettres de l’alphabet, et s’assurer que deux mots consécutifs sont orthogonaux, constituent une démarche de base, si je puis dire, pour assurer entre ces mots une différence propice à la richesse du langage. Imposer cette orthogonalité de manière elliptique, c’est à dire choisir une matrice de pondération dont toutes les valeurs propres sont réelles et de même signe, constitue l’approche la plus naturelle ; le cas particulier des 1 sur la diagonale principale avec des zéros partout ailleurs correspond, comme le fait remarquer M. Esposito-Farèse, à la métrique euclidienne élémentaire qui vient tout d’abord à l’esprit. On peut préciser ici que le choix d’une matrice moins creuse, au gré de chacun, ne peut que tordre la contrainte et déplacer le texte vers d’autres mots, d’autres significations, d’autres sons, d’autres poésies… Cette voie est évidemment compliquée dans la mesure où elle revient, dans le plus simple des cas, à transposer la contrainte non plus sur des occurrences de lettres isolées mais sur des groupements de lettres. Ces groupements, qui ne sont autres que les vecteurs propres de la matrice de pondération, peuvent être définis comme les « mots propres » de la contrainte. Il est clair que le choix préalable de ces mots, leur groupage en matrice, leurs poids associés, rendent possible l’identification convenable de la matrice de pondération. La présence de mots propres complexes (au sens mathématique de ce mot), ainsi que le suggérait ce matin un « oulipote » avisé, ouvrirait une voie de recherche encore plus intéressante à cause de son abstraction. Le passage à une contrainte hyperbolique, c’est à dire à une matrice de pondération présentant des valeurs propres réelles mais de signes différents, ouvre une voie encore plus difficile dans la mesure où il faut maintenant différencier les mots propres ; comme le fait remarquer M. Esposito-Farèse avec le partage simple des consonnes et des voyelles, il y a ceux qui sont associés à un poids positif et ceux qui sont associés à un poids négatif. Mais le vrai problème, dans tout cela, est de savoir si cette complexité accrue (par rapport à la contrainte elliptique), au delà du jeu et de la curiosité, va dans le sens de l’amélioration du texte, alors que rien déjà ne permet d’affirmer que le contrainte elliptique garantisse notre plaisir poétique. Cela est certes possible, mais qui pourrait l’affirmer ? Qui pourrait démontrer que le vers célèbre de Hérédia cité par M. Esposito-Farèse tire sa beauté de l’orthogonalité minkowskienne qu’il y découvre et qu’il qualifie de « sacrément édifiante » ? Ou qui pourrait dire le contraire ? Qui pourrait dire que Dieu, dans la phrase citée de la Genèse, a mieux fait d’être un snob hyperbolique plutôt que d’être un snob elliptique (lui dont le fils fera plus tard dans la parabole) ? et pourquoi son choix a-t-il été celui-là ? En fait, sur ces exemples, on ne fait qu’observer le respect fortuit de contraintes. La plupart des abonnés de cette Liste, pour s’y être essayés avec plus ou moins de réussite, savent qu’un excès de contrainte dérive vers l’inintelligibilité du texte et que cela ne s’accompagne pas forcément d’une amélioration de la musicalité ni du mariage heureux des mots. Car le respect trop strict d’une contrainte nuit à la beauté (l’intérêt) qu’elle est censée promouvoir en dernier lieu. Une femme aux lignes et au dessin trop parfaits nous apparaît comme un être lointain et non descriptible, alors que sa simple beauté nous est révélée soudain par quelque défaut découvert ; ainsi la contrainte poétique ne révèle-t-elle vraiment un texte qui lui est soumis que lorsqu’elle n’est qu’approximativement respectée, voilà qui est banal et déjà dit, et la beauté d’un texte contraint devient-elle donc un compromis entre le respect de ladite contrainte et son viol. Pour en revenir à notre problème initial, remarquons maintenant que l’espace vectoriel engendré par les 26 lettres de l’alphabet est trop restreint pour rendre compte de la qualité des sons, et que c’est bien dans l’espace de tous les phonèmes qu’il faudrait travailler. Voilà une vaste entreprise ! Pour mieux comprendre et mesurer l’agencement des mots et des sons, il serait intéressant d’analyser un fragment de texte célèbre pour ses qualités poétiques et sonores. A l’aide d’algorithmes savants, on pourrait identifier ses « phonèmes propres » ainsi que la matrice de pondération correspondant à la contrainte de laquelle il s’approche le plus, mesurer le degré de violation de cette contrainte, faire glisser la fenêtre d’analyse sur le texte complet, observer ainsi l’évolution de ces paramètres, constater ou non une certaine invariance, établir des statistiques, refaire tout cela pour des textes différents d’un même auteur, comparer, trouver ainsi une sorte de signature cachée... Question : avec de tels outils ensuite (je parle des vastes matrices de pondération identifiées par ces analyses), parviendrions-nous à créer le même beau que celui dont nous aurions ainsi extrait la clé ? Non, bien sûr, car l’âme du poète échappe aux équations ; mais, chemin faisant, nous pourrions découvrir, deci-delà, de nouvelles « oulipoteries » et y prendre du plaisir. Je ne suis sûrement pas le premier à formuler de tels délires ; je ne doute pas que M. Esposito-Farèse n’y ait songé, et bien d’autres sûrement. Cordialement. ALP (lire ici la réponse de Gilles Esposito-Farèse) |
OULIPO, Pelleteuses tueuses Juin 2009. Lire ici le magnifique poème de Chantal Robillard "Pelleteuses tueuses". Les seules voyelles présentes sont e et u. J’écris à Chantal Robillard : Chère Chantal, Rentré hier soir de Luxembourg (vous savez que ma fille Emilie habite désormais là-bas), je vous ai répondu un peu vite ce matin, d’un mot, parce que j’étais pressé. Mille choses urgentes à faire avant de partir en Bretagne dans quelques jours et pour deux mois. Au temps où je participais à la Liste Oulipo [...] j’avais toujours dénoncé l’excès de contrainte littéraire comme une restriction à la beauté elle-même, tout en reconnaissant qu’elle était une source paradoxale de liberté et de beauté à condition qu’elle fût habilement "modérée". Par ces propos j’apportais un très modeste écho à la fameuse dissertation d’Ollivier Pourriol au concours général, un texte [que j’avais] communiqué aux membres de la Liste qui m’en avaient fait la demande. Cette confrontation de la contrainte et de la liberté, sur un pur critère de beauté et de sens, établissait pour le mathématicien que je suis (que j’étais) le principe d’un optimum régi par des efforts antagonistes, subtilement opposés. |
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Pour la naissance de Rosa |
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Mme Disdéri, photographe
Mme Disdéri phot., 65 rue de Siam, Brest
Cher Monsieur, |
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ESPRIT Seule la lumière de l’esprit peut éclairer l’esprit. (Ziao Tung Fu) |
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Avec Sarkozy, c’est un vent d’allégresse qui souffle sur le blé (photo prémonitoire prise le 6 mai 2007 quelques heures avant le résultat de l’élection présidentielle) |
Un peu de politique
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Hommage à Lionel Decramer, C’est le soir. Sur l’ocre hamada, une houri suite ici |
Un
départ à la retraite
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Hommage à Yves Sévely
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(novembre 2006)
Lorenzo Figura, un brillant étudiant italien accueilli à Sup’Aéro dans le cadre du projet européen ERASMUS, s’étonne de l’absence de publication des recherches effectuées sous ma direction lors de son stage à l’ONERA. C’est que son travail a été fait conjointement dans deux départements d’administration différente, et qu’aucun minime budget n’a pu à être débloqué ensuite pour achever cette étude et mettre ses résultats en forme. La lourdeur administrative de la machine ONERA et le positionnement de petits chefs, font passer à la trappe des résultats scientifiques importants. Lorenzo Figura, à qui je réponds ici, a postulé aux Graduate Schools du Caltech, du MIT, de Princeton et de Yale, aux Etats-Unis. J’ai fortement appuyé toutes ses candidatures et Lorenzo fait actuellement son doctorat à l’université Yale. lire la suite ici |
Corbillard et neiges éternelles
« Au lendemain de son arrivée à Horre, après un petit déjeuner matinal sur la terrasse attenant à sa chambre, Jacques éprouva ce trac bien normal qui le prenait au début de chaque fresque. Mais une angoisse sans fondement l’amplifiait aujourd’hui. Pour la fuir, il s’exerça sur un canson à transcrire son émotion face au paysage de montagnes qui s’offrait à lui ; depuis le creux d’un nuage jusqu’à celui d’un glacier, il fit glisser la lumière du matin comme sur une fronce de satin. Cet exercice lui parut bon, un présage optimiste pour le long travail qu’il allait entreprendre. Confiant, il quitta alors sa chambre en sifflotant, salua quelque personne d’un mot gentil, puis sortit. Au bord de la route, en face de l’hôtel, le corbillard du village, vieux d’un siècle, avait été garé durant la nuit. Les neiges dites éternelles, là-haut, écrasaient de leur majestueuse blancheur et de leur indifférence ce pou disgracieux et tout noir dont la fonction consistait à ponctuer un temps insignifiant pour elles. Jacques essaya de s’amuser des contraires qu’opposait cette image insolite, respira profondément comme pour éviter une nouvelle appréhension, puis il se dirigea vers son chantier. » (extrait de Cantique, chapitre 1) |
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TROMP
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Automaticité et automatitude : une question de politique
Jean-Pierre Raffarin aura utilisé au moins une fois le mot automaticité, mais François Hollande en est friand dès lors qu’il s’oppose ainsi avec justesse, mais non sans exciter notre malice, à l’imagination linguistique de son ex-pseudo-maritale consœur. Sur certains sites internet où je me suis renseigné, on dit que le mot automaticité serait synonyme d’automatisme. Ce n’est pas vrai. Certains suffixes (-ité, -isme, -ique, -itude, etc.) permettent de différencier et classer des mots de même racine, parfois semblables, selon des critères subtils de sens et de logique ; mais leur juste usage semble néanmoins réservé à des initiés éclairés, rompus aux finesses d’un langage mûri lui-même aux soleils de l’esprit. Hé ! (3) J’ai questionné des ingénieurs et chercheurs automaticiens qui, loin de bidouiller seulement des servo-mécanismes comme on pourrait le croire, élaborent avec crayon et papier des théories et des équations compliquées afin de mieux comprendre les mécanismes de "feedback" qui régissent les ordres scientifique, social, économique et politique de notre monde. Après une fumeuse et longue réflexion, certains de ces savants-là m’ont affirmé que l’automaticité, ce mot que je leur faisais donc analyser sinon découvrir, relèverait d’abord de la cybernétique et de ses sciences parallèles ou dérivées, à moins que… À moins que… Mais oui, mais c’est bien sûr !
(2) Le Figaro du 17/09/2008. Jean-Pierre Raffarin, ex premier ministre, dixit : "Je pense qu’un ministre, quand il quitte le gouvernement, doit avoir le sentiment d’avoir accompli sa mission, et il ne doit pas rechercher le confort d’une nouvelle situation. [...] L’automaticité ne me paraît pas être dans l’esprit avec lequel Michel Debré et le général de Gaulle ont pensé nos institutions". (3) Automaticité, automatisme, automatique, automation, automatie, automatisation, tous ces noms-là existent. Après sa fameuse "bravitude", on attend maintenant que la féconde Ségolène Royal nous invente le mot "automatitude" afin d’enrichir la panoplie ci-dessus. Une variante orthographique "automattitude" pourrait même définir l’attitude automatique de ladite "politicieuse" (4), une attitude qui est forcément la conséquence directe de sa propre automaticité. Suivez le fil. (4) Politicieuse : là c’est moi qui fait du zèle. |
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Faux clone ou vrai clown ?
En espérant couvrir plus large, François Hollande défend simultanément moult idées et leurs contraires. Or seul l’élément zéro est identique à son opposé, c’est d’ailleurs sa définition. Ainsi François Hollande, en mélangeant tout dans un discours invariable, se place-t-il en défense de rien du tout, et donc en position de neutralité pour ne pas dire — d’un point de vue mathématique — en position de nullité. Certes François Hollande souhaite le mieux-vivre des Français, il a raison et on l’applaudit. Mais tous les candidats, quel que soit leur bord politique, ont forcément ce même objectif. Ce que FH devrait nous dire, plutôt que d’enfoncer des portes ouvertes, c’est la manière concrète dont sa politique contribuerait à ce mieux-vivre. Ce n’est pas en dérivant vers une critique sempiternelle et systématique de son adversaire politique que le candidat FH va nous informer des propositions innovantes qu’il cache dans sa besace. Notre actuel président, que je n’aime pas particulièrement, travaille dur en ce moment, au four et au moulin, jour et nuit, avec une abnégation et une réussite indéniables ; et il s’explique ensuite de manière réaliste et claire. Les propos de Sarkozy écrasent facilement ceux de l’autre mou du bout dont la réponse en forme de martelage litanique peut paraître alors comme une traduction de jalousie ou un aveu d’impuissance. Hol est un bouffon qu’on nous colle tout fol et mol à peine sorti du formol. Lol ! Les efforts de Nicolas Sarkozy portent quelques fruits en politique étrangère, et aussi dans l’affaire économique européenne où sa réussite, même si elle est laborieuse, en association avec la chancelière allemande, suscite dles encouragements internationaux. François Hollande ose néanmoins tout rejeter en bloc et en se gardant bien, au milieu de ses dénonciations récurrentes et lassantes, de nous dire quelles autres décisions stratégiques auraient été les siennes. Comprenons seulement que, dans son ignorance du dossier grec, FH n’aura défendu Papandréou que par solidarité de principe avec un parti homonyme et cousin du sien, tous ces partis-là fussent-ils noyés dans la même erreur ou seulement englués dans des magouilles électorales ou des diktats de chapelle. Dans la correction technique de certains taux de TVA, François Hollande voit « la preuve de l’inconstance et de l’incohérence » de Nicolas Sarkozy depuis cinq ans. Pour extrapoler si grand à partir d’un détail si petit, le candidat vizir n’aurait-il pas vu plus loin que le bout nouveau de son nez ? Se serait-il trompé de sens dans la prise de sa lorgnette ? Dans cette énième dénonciation, sachons donc discerner l’incompétence et la mauvaise foi chronique du candidat Hollande ; et en l’absence de contre-propositions, écoutons résonner le vide caverneux de son soi-disant programme. Retour à notre question première : François Hollande est-il un faux clone de l’autre fantôme ou un vrai clown à part entière ? ALP
blog du Figaro, 7 novembre 2011 |
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Le rouge et le vert
J’ai lu ou entendu les derniers propos tenus par Eva Joly. Chapeau ! Fuyant toutes les personnes politiques asservies aux lobbies, ces marionnettes-là dont l’arrivisme étouffe notre pays, je rends hommage à une personne qui sait, toute femme qu’elle est, montrer aux autres vendus ce que c’est d’avoir des couilles ! Respect. Le respect d’Eva Joly et l’imitation par tous de sa droiture seraient l’ébauche d’un premier bouclier contre le pire. ALP
blog du Figaro, 23 novembre 2011 |
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Devinette Sur toute la surface du globe je continue de faire la pluie et le beau temps. Dans les profondeurs marines je fus et reste un prince carnassier. Associé avec mon cousin du sud, ce sont les bourgeois que j’effraie aujourd’hui. La société tente de me ridiculiser sous le prénom de Jo, et dans les bistrots on vient boire sur mon dos. Les étrangers qui prononcent mal mon nom font vite marche arrière. Je fais cracher leurs poumons à ceux qui me tutoient. Un mot particulier me décrit en furie. Mes coups assomment ceux qui m’affrontent. Prononcé deux fois, mon nom sème la terreur. Ma littérature vole bas et ne plaît qu’aux enfants. Personne n’arrive à croire que je suis beau… … Et pourtant ma musique est celle de Dieu ! Qui suis-je ? La solution est ici.
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Guignoleries
Après une brillante époque, les Guignols de l’Info se retrouvent actuellement au même niveau de médiocrité et d’ennui que l’ancien Bébête Show, une autre émission soit-disant humoristique qu’ils dominaient jadis avec aisance et esprit. Aujourd’hui le parti-pris politique des Guignols rend plutôt sinistre ce qui devrait être des caricatures amusantes. Depuis belle lurette le personnage de Sarkozy y est traîné de manière récurrente dans l’indignité, tous les membres de l’UMP sont présentés comme des pré-fachos ridicules, les deux Le Pen comme des monstres, Bayrou comme un débile, et tout cela sans oser vraiment toucher à François Hollande. Les Guignols assiègent le subconscient des téléspectateurs en profitant de leur pouvoir de faire sourire. Mais sans guère d’humour désormais, c’est mon avis, ils assènent directement leur propre choix politique et leur propre conception de ce qui est bien, en enlevant ainsi à leur émission la puissance de suggestion que permet la drôlerie à partir d’un exagération intelligente. Les Guignols semblent vouloir seulement orienter les spectateurs vers les idées du parti socialiste, ce qui n’est pas leur rôle. Je me sens pris en otage, je ne ris plus, et donc je ne les regarde plus. Idem : je ne lis plus le Canard Enchaîné dont les flèches ne partent plus que dans la direction du vent. Le plus grave c’est que la majeure partie du monde des journalistes, à la télévision et à la radio surtout, à l’instar des courtisans Guignols, flattent le favori des sondages comme dans l’attente de quelque future reconnaissance. Cet asservissement est désolant. Il n’est qu’à comparer les interviews de Hollande, de Sarkozy et de Marine Le Pen sur les deux principales chaînes de TV aux heures de grande écoute pour observer le manque d’objectivité des meneurs de jeu et des autres journalistes invités. A force de dénigrer Nicolas Sarkozy — jusque dans son attitude pourtant louable lors du drame que notre pays vient de vivre [l’affaire Mohamed Mehra] — on se rend compte que les media veulent avant tout nous éduquer et que l’information qu’on nous sert est biaisée. C’est navrant. ALP Notes : 1) Article refusé par le modérateur d’un blog du Figaro, 27 mars 2012. |
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Le Renard et le Corbeau
(ne pas confondre avec Le Corbeau et le Renard) (d’après une idée de Paul Sansonetti, 5 ans)
(en rouge : remplacements et adjonctions au texte de La Fontaine) | |
Plan de table
On cherche à disposer N couples autour d’une table ronde en s’imposant deux contraintes : On peut démontrer, de manière compliquée, que la solution est évidente. cliquer ici (pdf) |
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Pygmalion contrarié Un auteur amoureux de son héroïne descend dans son roman
Des pas qui s’approchaient, le frou-frou de sa robe, le souffle de sa respiration… Ma fascination de cette femme effaçait soudain ma peur de sa démence. Envoûté, j’oubliais Jacques. Au centre du vestibule, une colonne me cachait l’encadrement de porte où Hortense venait de s’arrêter comme si ma présence l’y eût stoppée tout net. En me déplaçant un peu, seulement un tout petit peu, je l’aurais vue. Mais je préférais attendre quelques secondes encore, délicieuse crainte où j’enfouissais ma hâte. Et puis si Hortense demeurait là en silence et sans bouger, c’est peut-être qu’elle retardait aussi, dans le même désir suspendu que le mien, l’instant de notre rencontre ?
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Marianne et Madelon
(ALP, lefigaro.fr, 15 juillet 2013)
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Valls et Dieudonné article censuré sur un forum du Figaro
Principe de base, que j’énonce en début de cet exposé pour éviter toute interprétation fausse des propos à suivre : Dieudonné est une ordure. Guy Bedos aussi mais celui-là est du bon bord. Moi je propose qu’on les mette tous les deux dans la même poubelle, une poubelle qu’on fermerait d’un lourd couvercle par dessus, afin d’atténuer la haine et la puanteur ainsi conjuguées de ces pitres pathétiques. Qu’ils se détruisent là entre eux ! Mais l’essentiel se situe évidemment ailleurs. Le président de la République, dans une promesse aussi surréaliste qu’inconsciente, nous annonçait depuis des mois que la courbe de chômage allait s’inverser avant la fin de l’année 2013. Or celle-ci nous arrivait flanquée de mauvais chiffres, telle la planète Mélancholia à la fin annoncée de notre monde. Il fallait vite trouver — inventer — un écran de fumée pour détourner l’attention du bon peuple. Une altercation déjà ancienne entre un humoriste antisémite et un journaliste juif ferait l’affaire. A partir de la réactualisation de ce fait divers le gouvernement organise les manchettes des journaux entre Noël et le nouvel an, et le chômage catastrophique passe ainsi inaperçu au profit inespéré d’un bouffon qui se retrouve illico propulsé en tête de l’actualité sans trop savoir pourquoi. Or voilà que trop c’est trop et que le système s’emballe. Le racisme est un péché, tout le monde en convient ; la bonne morale sociale et politique est indispensable à l’équilibre du pays, tout le monde en convient également ; et Dieudonné, aux antipodes de ces essentielles valeurs-là, constituait donc un prétexte opportun pour conforter in extremis les bons vœux de notre président. Bonne année ! Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, tout à son légitime désir d’être et de bien paraître, est l’inventeur de ce fameux rideau moral qui devait valoriser sa propre ingéniosité tout autant que dénoncer, en la masquant mal, l’incompétence du grand vizir en matière de lutte contre le chômage. Dans ce monde-là, tout le monde s’aime en public et se déteste en privé. Machiavel. Voilà donc que notre ministre, juste après nous avoir déjà étonnés de sa repentance des mauvaises conditions climatiques en Bretagne, demande aux préfets d’interdire les spectacles de Dieudonné au nom de la morale républicaine et de tout un amalgame d’autres bonnes et classiques valeurs. Le gouvernement définit autoritairement ce que doit être la pensée unique des citoyens, mais il leur laisse le foot-ball, merci pour eux. Le problème est que le ministre de l’Intérieur n’est pas un juge, pas plus que ne le sont les préfets, et qu’il ne lui appartient pas de décider si Dieudonné est coupable ou non. Et qu’il ne lui appartient donc pas de décider si le spectacle du sinistre bonhomme doit être supprimé ou pas. Associer ce spectacle à un trouble de l’ordre public est une galipette qui ne tient pas, car on ne peut préjuger d’une manifestation qui n’a pas encore eu lieu alors que les précédentes n’ont jamais engendré de troubles significatifs. Il ne reste donc, pour le ministre cherchant à se faire valoir, qu’à interdire à un mauvais penseur de penser, à un mauvais clown de faire rire, et à un mauvais Français de s’exprimer. L’Inquisition n’est pas loin, le bûcher est allumé, on songe aux goulags et à Ivan Denissovitch. Je sais, j’exagère, je plaisante, et Dieudonné n’est pas Soljenitsyne. Une pensée aussi pour madame Anastasie, symbole historique de la censure et muse inattendue d’un gouvernement se prévalant de liberté. [Post scriptum : bonjour ici aux censeurs du Figaro qui auront interdit le présent texte sur leur forum, voir l’image ci-dessous.] 8 et 9 janvier. Après l’interdiction du spectacle de Dieudonné par un maire ou un préfet à la botte du ministre, le tribunal administratif de Nantes, statuant sur de pures raisons de droit et de constitutionalité, donne raison au méchant Dieudonné et autorise le spectacle au lendemain même de son interdiction. Quelques heures plus tard, juste avant l’ouverture des portes du Zénith de Nantes, un Conseil d’Etat convoqué en urgence par le ministre annule la précédente autorisation. L’état politique et asservi prime ici sur l’état de droit, et les pompes de M. Valls, ainsi cirées en haut lieu, brillent à nouveau de l’éclat qu’avait terni un tribunal subalterne trop sérieux et zélé. On peut avoir quelque sympathie pour Manuel Valls, c’était mon cas, une sympathie froide certes, venant de sa rigueur apparente. Mais, après le détournement du droit écrit au profit d’une morale subjective, cela par un ministre qui aura usé de son pouvoir pour imposer son propre jugement, voilà que j’ai moins d’estime pour lui. Nombre d’électeurs en quête d’humanisme politique sont forcément déçus par ces méthodes dictatoriales, et ils s’en souviendront dans l’isoloir. En démocratie la liberté d’expression prime sur la pensée exprimée qui est par principe sujette à discussion. Au constat des failles de notre économie et de notre identité nationale, et au constat de la distance que les partis dits de gauche prennent avec les Lumières de Voltaire et de Diderot, puis avec celles de Hugo, Zola, Jaurès et Badinter, voilà que Manuel Valls, en bafouant un principe sacré de notre Constitution et en exécutant un plouc malpropre, se fait un écho de Fouché. Circulez, il n’y a rien à penser. ALP, le 9 janvier 2014
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Hommage à Charlie dans le goût de Charlie : Charlot chez les charlots. |
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Entropie et filles de Loth Catherine Lorent, exposition à l’abbaye de Neumünster, Luxembourg, février 2015
Étrange exposition dans un superbe musée de Luxembourg, le cloître de l’abbaye de Neumünster. L’art véritable et le génie se situent, pour la personne simple et certainement naïve que je suis, à l’intersection de la matière, du travail, de l’intuition et du talent. Doit-on être interpellé ici par la beauté et la finition du dessin, par l’intensité du message philosophique, par l’identité artistique et par l’authenticité machintrucmuchosique dont on lit les définitions dans des livres abscons et autres catalogues redondants ? On nous suggère que oui, car tous les ingrédients d’une authentique œuvre d’art auraient été réunis là par une intelligence éclectique. Les œuvres présentées sont à vendre mais ne sont pas à la portée de toutes les bourses, hormis celles de papa Loth que l’on voit en train de se les faire vider par ses filles, un bien joli dessin. Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure de la journée. Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville qui était sa capitale. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes et incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui confectionner des vêtements. L’empereur pensa que ce serait un habit exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume. Les deux charlatans se mirent alors au travail. Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot. Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles. Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire. Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler. Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements. Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais il n’a pas d’habit du tout ! » (ou dans une traduction plus habituelle : « Le roi est tout nu ! »). Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit qu’il avait été ridicule, mais il continua sa marche sans dire un mot. Le conte complet d’Andersen : lire ici ou écouter là ALP, février 2015
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Mark Rothko Maître d’école et tableau noir
Je me suis rendu à Dusseldorf à la fin du mois de mai. En raison de travaux, seule la grande et célèbre salle du musée d’art contemporain était ouverte au public. On est écrasé là par une dizaine de toiles immenses et majeures, dont l’une est de Mark Rothko. Ce tableau n’est pas d’un noir uniforme comme il paraît sur la photo ci-dessus, mais selon la lumière incidente, de près on discerne des brillances et des reflets variés formant une sorte de dessin abstrait dans la masse des tons sombres. Quelques femmes de la bonne société étaient assises devant, écoutant un guide qui faisait penser à un maître d’école décrivant son tableau noir. Je m’approchai pour l’écouter aussi, mais il parlait en allemand, une langue que je ne comprends pas. En passant tout près du tableau, dérangeant brièvement la leçon, dans un frisson je ressentis un peu de l’étrange émotion — de la frayeur — que j’attendais. Car je n’ignorais pas, moi, à la suite des personnages de mon roman Cantique, qu’il m’aurait fallu traverser le tableau de Rothko pour en saisir toute la "matière" et accéder ainsi à une connaissance vertigineuse que je savais être mortelle. Explication ici. ALP, juillet 2015 |
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Marche avec Giacometti
participation au jeu-concours de l’exposition Giacometti, Landerneau, août 2015 |
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Réponse aux bons vœux d’un anarchiste
ALP
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UN EXCELLENT PLACEMENT
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COMPOSITION CONSTRUCTIVISTE
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exercices oulipiens publiés sur le site internet Zazie mode d’emploi. Voir ici
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(OULIPO)
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(OuLiPo)
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( OULIPO )
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(LISTE OULIPO, 2 février 2021, jour de la Chandeleur)
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(OULIPO)
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Algues bretonnes et calligraphie chinoise
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Amants exquis
Voir ici la liste des mots choisis et leur réunion par paires.
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La France, mère des arts au pied du mur
photo prise en Allemagne le 5 octobre 2022)
dans un village de la vallée de la Nahe (Gemünden, Rhénanie-Palatinat)
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Pangrammes du juge blond qui fume
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Pangrammes de Werther
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