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Foot-ball : France-Ukraine, novembre 2013

      Le "jeu des deux questions" est proposé à tous sur le site internet de Nicolas_Graner. À la demande du joueur, l'ordinateur tire deux questions au hasard dans une banque existante ; il faut leur trouver une réponse unique avec "créativité et astuce".

Question 1 - Qui décide pour vous ?
Question 2 - Celui qui a les boules, qui est-ce ?
Réponse de Franck Ribery, le 16 novembre 2013 - C'est Didier Deschamps.

Question 1 - Que ferez-vous si votre équipe perd ?
Question 2 - Mettons cartes sur table, qui restera sur le carreau ?
Réponse de Didier Deschamps, le 17 novembre 2013 - Je réponds un peu tard, alors que pous venons de perdre le premier match contre l'Ukraine. Reste à savoir comment restructurer l'équipe pour le second match, c'est à dire décider qui restera sur le carreau. Mais nos garçons ont si peu de cœur quand ils pensent à leur trèfle, et si peur qu'on le leur pique, qu'ils s'attachent au ballon comme des joueurs de poker à leur table de jeu. Il me faut donc être autoritaire, et j'envisage de virer Ribery. Peu importe que l'on gagne ou que l'on perde, l'important est ailleurs. En effet, à l'annonce de son exclusion, la violente grimace que ferait Francky pourrait remettre son visage d'aplomb en neutralisant sa grimace naturelle dans une sorte de correction soustractive. Cette torsion de dépit, déjà miraculeuse donc, lui serait également bénéfique financièrement car son manque à gagner pour le match resterait très inférieur au coût exorbitant d'une intervention de chirurgie esthétique sur un terrain aussi ravagé. La mise à l'écart de Ribery rendrait ainsi inutile une opération qui, de toute façon, au vu de l'ampleur des travaux à réaliser, serait risquée et d'un succès improbable.

Commentaire de Hilare Poilaunet sur la réponse de Didier Deschamps - La colère spontanée de Franck Ribery, après la décision du sélectionneur, devrait en principe être suivie d'une approbation. En effet, beaucoup de systèmes complexes du monde scientifique ou du monde socio-économique, lorsque leurs comportements sont corrigés, réagissent d'abord en sens inverse de l'effet escompté. Les spécialistes appellent cela un "déphasage non minimum". Mais les systèmes très lents ou peu réactifs échappent à cette règle ; ils stagnent dans le comportement initial non désiré qui devient ainsi permanent, puis ils restent sans communication ni intelligence possible avec leur environnement. Il semblerait que ce soit le cas de Ribery. En cas d'exclusion du prochain match, notre joueur ne comprendrait ni le geste ni la générosité paradoxale de Didier Deschamps à son égard, et sans doute serait-il donc souhaitable de le laisser jouer dans l'équipe. Pour en savoir plus sur le "déphasage non minimum", et comprendre peut-être le déphasage maximum de Ribery, cliquer ici)
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