retour

Sujet de dissertation proposé à des élèves de seconde relatif à

L'intertextualité  

Après la réponse de Mimi Le Floch, voici

La réponse de Jacques Theillaud :

        Je suis en train de gamberger quoi dire à ce pôvre enfant martyrisé par un cuistre de prof de lettres. Intertextualité, mon cul ! eût pu dire Zazie (et ne s'en fût point privée !) Ces cuistres sus-cités feraient mieux de ré-apprendre et leur orthographe et le maniement  grammatical corrèque de notre belle langue française qu'ils bousculent allègre(Claude)ment de leurs gros sabots embourbés du fumier de leur ignorance. Et si au moins ce fumier là pouvait fertiliser kèkechôz. Mais que nenni, ils continuent obstinément, le pas lourd et le front bas de bêtise politiquement corrèque, à arpenter la triste jachère de leur crasse inculture, incapables qu'ils sont d'initier les chères têtes blondes à eux confiées aux moindres arcanes de quelque littérature, potentielle ou pas. Alors, de temps à autre, ils balancent, dédaigneusement, du méprisable haut de leur notoire suffisance, une ou deux scories jargonnantes du style "intertextualité", comme si dédain, jargon, et suffisance, et même les trois réunis, pouvaient remplacer le talent. Et le pire est que ces misérables homoncules (comme disait le jeune pâtre grec descendant du mont Athos) se prennent au sérieux, persuadés qu'ils sont de détenir et de transmettre une forme "moderne" et heureusement revisitée du Gai-Sçavoir cher à ce bon Alcofribas, lequel doit tout de même bien se gondoler depuis sa tombe à les voir courir et sautiller de droite et de gauche, de réformette de l'orthographe en suppression de l'histoire-géo, avec une obstination dans l'incompétence qui force le respect.

        Alors, heureusement, parfois s'élève et tonne, face à ce galimatias pompeux et vide de sens la forte parole justement frappée au coin du bon sens, d'une Mimi le Floch ou d'une Ernestine Chassebœuf, bien que cette dernière ait quitté sa douceur angevine pour quelque retraite plus méridionale et ne s'adonne plus, ou du moins pas publiquement, à la poésie potagère, non plus qu'à la brouette ou à la Mini-Comtesse..

        Voilà, c'est à peu près tout ce que je trouve à dire à propos de cette "intertextualité" ridicule. Dis à ce jeune Thomas que je compatis, et que s'il désire insulter son prof de lettres, je tiens à sa disposition un catalogue d'insultes fermes et définitives que je me ferai un plaisir de lui transmettre. Et dis aussi à Mimi que mes rêves les plus fous sont émaillés tant de ses nichons que de son poulet aux langoustines. Je ne saurais dire, par contre si Etienne Roba, notre cher "Phou de Bruxelles", entretient le moindre sentiment envers Simone Guégen. Et quant à toi, mon cher Alain, tu sais bien que tu as droit à mon amitié fraternelle.


        Jacques, Ouvrier de Littérature Potentielle

Pour en savoir plus sur Jacques Theillaud cliquer ici