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La réponse d'André Darmon

[Cher Alain]

    Vous avez redécouvert le mystère des Analogies. Notre cerveau fonctionne ainsi, et notre mémoire, par comparaisons successives mais très rapides, d'où l'impression de déjà vu. Ces analogies sont à la base de toute reflexion métaphysique puisque nous créons dans l'instant l'existant-inexistant. C'est mieux que de lire la Kabbale ou les Séphyroth. Tout est dans tout et avec un peu de "tricherie" on fait apparaitre un rêve qui nous semble être la réalité. D'ailleurs la poésie et la musique ne sont-elles pas de cette essence ? Elles nous amènent dans des mondes que nous voulons croire être les prémices d'un Paradis inaccessible. Ceux que ne touche pas trop la méditation commencent pourtant à rêver devant la forme d'un nuage ou celle d'une lézarde dans un mur... Et que dire du moirage du satin ou de la nacre d'un coquillage ? Pourquoi créer des fantasmes puisqu'ils existent naturellement partout : il suffit de regarder. Tout nous rappelle certainement l'unité primordiale, la constante universelle non encore découverte pourtant, et qui se tient là sous nos yeux. C'est comme la "transformation du boulanger". Qui pourrait retrouver le chat dans ces points dispersés dans la pâte ? ... et il est bien là. C'est pourquoi il faut souvent s'abstenir de juger car tout ce que nous découvrons fait partie d'un ensemble qui nous échappe mais qui certainement maintient l'Ordre.



La réponse de Philippe Bigeard

(une image qui en dit plus que cent pages)

Photographie Philippe Bigeard

Sentinelle de l'univers

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