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La réponse de Mimi Le Floch : Intertextualité et sexualité

       Je vous dis : bonjour messieurs. Je ne sais pas qui c'est monsieur Martial mais je connais monsieur Alain Le Poutriec qui s'appelle alepour sur internet, et monsieur Jacques Taillaut dont j'ai du mal à écrire le nom et avec qui j'ai été en contact dans un passé aussi plaisant que récent et riche d'échanges fructueux et de discussions dans tous les azimuts de l'intelligence humaine. Je dis même que monsieur Jacques Teillod a voulu jadis peloter mes nichons par internet, c'était il y a quelques années, mais je lui pardonne car ça partait d'un bon sentiment et c'est un bon souvenir avec l'âge qui m'envahit. Monsieur Jacques Teillaut est un brave garçon même si son langage qu'on n'entend pas souvent peut altérer la couche féminine toute en finesse de ma sensibilité à fleur de peau. Et je trouve monsieur Martial que vous avez raison de mobiliser l'opinion généralisée pour un sujet qui fait des émules assidues : j'ai parlé du sujet qui se nomme "intertextualité" et que chacun essaie de comprendre à sa façon selon sa perception du monde moderne. Moi je dis qu'il y a de la sexualité cachée là-dessous. D'après mon gendre sexualité et textualité c'est presque pareil puisque s et t ça se suit dans la liste de notre alphabet occidentaliste, et les arabes ne savent rien des finesses de notre belle langue académicienne et historique et ils n'ont qu'à rester chez eux avec leurs minarets s'ils ne sont pas contents avec nos églises. Et mon gendre qui voit loin a cause de son intelligence universitaire dit qu'il ne faut pas confondre "sexualité et intertextualité" avec "intersexualité et textualité" parce que ce n'est pas pareil du tout, même si on croit que ça se ressemble. Mon gendre dit que "intersexualité et textualité" ce serait la description par écrit d'une action globalement groupée, et je pense que la maîtresse du petit Thomas n'oserait pas lui demander ça de but en blanc, sauf si c'est une salope et de toute façon elle s'en fiche car elle ne risque pas d'être virée, blindée comme elle est à cause du syndicat de protection de l'enseignement dans les écoles d'aujourd'hui où ça change tous les jours et où on a du mal à suivre la progression des idées sauf quand on se rend compte que c'était des bêtises et que tout revient au point de départ à la fin de chaque épisode. Pour la sexualité textuée que l'on demande au petit Thomas moi je dis qu'il ne faut pas exagérer car c'est seulement une problématique dévouée a l'académisme de l'abstraction corporelle, et le reste c'est du bla-bla-bla. Ce n'est pas parce les petits actuels ont une grande taille qu'ils doivent faire de la sexualité sur la plage alors que nous on a commencé beaucoup plus tard, c'était à cause de notre belle religion qui part en lambeaux suite aux autres religions envahissantes qui arrivent en remplacement venant on ne sait d'où avec des minarets par dessus le marché. Et si ça se trouve Thomas n'a que 14 ou 15 ans, alors il n'a juste qu'à écrire de l'intertextuel intensif sur le sexualisme littéraire et ça lui donnera des idées pour plus tard, et je voudrais bien savoir ce que pense sa maîtresse de tout ça et je crois que si on demande aux enfants de réfléchir à des sujets aussi universellement stratégiques pour la reproduction humaniste c'est que les maîtresses ont fait un stage sur la nouvelle formation de pédagogie qui vient d'être inventée en haut lieu et elles veulent savoir si leur stage a marché et c'est pour ça qu'elles viennent tarabiscouiller les enfants avec des mots de gros dictionnaires et des phrases dignes de l'académie que même Giscard il serait largué avec. Peut-être qu'elles n'ont rien compris non plus et qu'elles demandent aux élèves de leur expliquer la matière substantielle d'une nouvelle directive sexuelle décidée pour les enfants par arrêté ministériel.

       J'ai demandé à mon gendre ce qu'il pense de ma pensée et il m'a répondu du haut de son intelligence universitaire  : Mimi vous avez raison mais vous avez tort en même temps. Moi je dis que ça c'est dur à comprendre pour une femme qui n'a que son certificat d'études et son brevet et qui approche tranquillement ses 80 ans. J'ai demandé à mon gendre de m'expliquer comment on peut avoir tort et raison ensemble et il m'a dit : Mimi vous comprendrez plus tard. Oui mais si c'est trop tard je serai trop vieille et je ne saurai jamais alors le fin mot intertextuel de l'historique récurrent, et c'est pourquoi je demande à monsieur Martial et aux autres de m'expliquer et je lirai vos lettres avec l'attention soutenue qui convient aux sujets importants. Et monsieur Jacques Teillodt au lieu de vouloir peloter par internet les nichons des femmes respectables, il ferait mieux de réfléchir à la vraie sexualité qui s'exprime si merveilleusement par les phrases intertextuelles ou tout simplement textuelles qui font la grâce légère et la dentelle ciselée de nos belles langues d'Europe occidentale y compris le breton. Les arabes qui nous envahissent avec leurs minarets ne veulent pas entendre ça, et s'ils continuent de parler dans leur charabia qui n'est pas d'ici c'est pour qu'on ne comprenne pas le mal de nous qu'ils disent textuellement dans notre derrière. J'ai lu dans Le Télégramme qu'ils ont plein de femmes importées de chez eux et voilées de haut en bas avec des ribambelles d'enfants dessous, et que certains polygamistes ont même des femmes de chez nous, en plus des autres, déguisées pareil pour qu'on ne les reconnaisse pas dans le lot. Mon gendre dit que c'est ça l'intersexe planétaire des temps futurs et qu'il faut faire avec cette fatalité dès aujourd'hui. Mon gendre est plein d'esprit depuis qu'il a fait l'université de Rennes et une autre après en Amérique ce qui lui a permis de devenir un des rois du poulet breton.        

       J'ai aussi parlé de tout ça à ma copine Suzanne Guéguen. Elle ne comprend jamais rien mais elle m'a dit que la sexualité intertextuelle universelle c'est différent des autres choses qu'on lui explique, et que ça l'intéresse potentiellement parce qu'elle ressent comme un appel au tréfonds de ses entrailles intérieures. Elle va faire des efforts assidus pour que tout ça rentre dans le vif de sa curiosité féminine. Depuis que je lui ai donc fait part du sujet posé au petit Thomas, voilà même qu'un frémissement anime son regard, elle dit qu'elle n'a plus envie d'être vieille fille et qu'elle souhaite voir cette école où on aborde des réflexions qui sont la source de délices inconnus et d'émerveillements de tous poils. Suzanne annonce même qu'elle est dans l'urgence et que pour rattrapper son retard elle va faire des efforts pour lire à toute vitesse des textes où on explique tout sur le sexe, et elle dit qu'elle fera la même rédaction que Thomas dès qu'elle aura tout lu et qu'elle aura des idées. A mon avis ça va chauffer grave dans la tête de Suzanne car mon gendre dit que même quand elle ne pense pas vite ça carbure déjà plein pot et ça sent le brûlé, et c'est pour ça qu'il n'ose pas imaginer ce que ce sera quand elle mettra le turbo. On remarque que j'ai écrit turbo et pas turbot, parce que turbot c'est un poisson, et je ne voudrais pas qu'on oublie que j'ai eu zéro faute en dictée à mon brevet. Mais moi je réponds que Suzanne a quand même raison de faire vite, maintenant que son choix la porte définitivement dans la reconnaissance sexuelle d'un corporatisme épanoui. Suzanne a même intérêt à se dépêcher illico presto parce qu'elle a mon âge (80 ans) et le menton en galoche et aussi des touffes de poils qui se sont mises à pousser un peu partout sur sa figure en lui ôtant une beauté qui fut autrefois juvénile. Mon gendre dit que la galoche avec des poils dessus c'est pas bon pour le sexe, et il espère que le sujet brûlant qui met le feu dans la tête de Suzanne va lui crâmer les poireaux du menton avant ce qui lui reste de cheveux. Et moi je dis que mon gendre ferait mieux de se taire et d'aller plumer ses poulets plutôt que se moquer de la galoche et des poils de ma copine. Monsieur Jacques Taillaud avait un copain belge qui était bien fait de sa personne et qui s'intéressait à épouser Suzanne et je demande à monsieur Jacques Taillaudt : qu'est-ce qu'il est devenu ce Belge qui avait un long nom belge avec tellement de consonnes dedans qu'on arrivait pas à le prononcer ? Ce serait le moment d'aller le chercher parce que Suzanne est prête pour le sacrifice conjugal, pour ne pas dire mûre à point.

       Pour en revenir au généralisme du sujet, et pour avoir une réponse immédiate à son énigmatisme, il faudrait frapper à la porte de ma grande amie que je ne connais toujours pas et qui est plus âgée que moi de 18 ans et dont j'espère que la santé va bien même si elle ne m'écrit plus : j'ai nommé la grande écrivain française Ernestine Chassebœuf dont l'esprit est cosmétique mais qui n'est pas encore devenue immortelle à l'académie française et c'est à cause de ce con de Giscard qui ne fait rien pour elle alors qu'il a pourtant forcément lu son livre qui s'appelle : Ernestine écrit partout. Ernestine Chassebœuf écrit même sur les murs du troglodyte où elle habite dans le Maine-et-Loire et elle compte là les gouttes horlogères qui coulent de son plafond fait de roches marbrières en faisant monter des stalagmites au dessous, oui je fais aussi de la belle littérature quand je sais que j'ai affaire à trois connaisseurs qui sont : monsieur Jacques Téllhaudt, monsieur Alain Le Pourthec, et vous monsieur Martial que je ne connais pas mais dont je pressens l'essence intercommunale pour ne pas dire supracommunicatrice, et je pourrais dire aussi intersextuelle mais ce ne serait pas poli d'aborder ces choses-là sans ménagement comme pour une proposition prématurée en phase d'approche. Car c'est mon devoir de réserve de rester une bonne catholique bretonne éprise de solidité morale étendue, mais avec quand même des interstices là où il faut pour voir un peu ce qui se passe de l'autre côté, et pour s'informer car sinon on ne saurait pas de quoi on parle. Et je suis aidée en ce sens par mon gendre Loic Le Meur dont les fortes capacités universitaires font qu'il comprend tout, et que s'il est devenu un des rois du poulet pour toute la Bretagne ce n'est pas par hasard. Pour revenir à notre sujet essentiel, c'est à dire faire du sexe avec des mots intertextuels ou bien l'inverse, et bien voilà je vous ai dit tout ce que je pensais. Maintenant si monsieur Jacques Thielloaud veut discuter encore plus avec la femme très réceptionniste que je suis, et pousser le sujet jusque dans ses tranchées extrémalistes, je l'invite à venir chez moi à Brignogan (Finistère) et nous parlerons autour d'une tasse de thé comme dans son beau monde dont je devine le raffinement citadin aux multiples lumières spirituelles.       

       
Voilà, mon gendre me dit que mes lettres sont trop longues et que je devrais aller plus souvent à la ligne mais quelquefois j'oublie sur quelle touche il faut appuyer et alors je n'y vais pas (à la ligne). Voici maintenant ma formule de politesse finale : je vous prie d'agréer messieurs l'expression de mes sentiments peu équivoques et néanmoins dévoués, des sentiments tout respectueux d'interconnection hypertextuelle et ça c'est pour rester dans le sujet, et je vous demande de répondre à cette lettre parce que j'ai mis longtemps à la taper sur l'ordinateur que mon gendre m'a offert à Noël. Maintenant j'ai mal aux mains avec tous mes problèmes d'artrose chronique mais qui ne m'empêchent pas de rester joyeuse et jeunette d'esprit comme vous le constatez, et je vous prie de croire en mes sentiments primesautiers les meilleurs et chaleureusement exprimés depuis Brignogan (Finistère).

Signé : Marie-Thérèse Le Floch, de Brignogan, Finistère, Bretagne, dite Mimi par tout le monde. Et j'écris aussi des poésies mais pas si bien que celles d'Ernestine Chassebœuf.

Post scriptum :

1) Vous pouvez dire à Ernestine Chassebœuf que je l'attends toujours et si monsieur Jacques Théllaud sera là quand Ernestine arrive, je dirai à Suzanne Guéguen de venir aussi comme ça on sera trois autour de lui, on pourra faire une belote, et nos conversations seront riches et passionnées et on pourra élargir discrètement en communauté le sujet posé au petit Thomas, mais c'est pas pour ça que monsieur Jacques Theillot aura le droit de peloter tous nos nichons en même temps.

2) J'ai oublié de dire que si monsieur Jacques Théllaut vient à Brignogan, ce sera pas pour déjeuner ou dîner d'un poulet aux hormones comme ceux des usines de mon gendre. Je dis à ce couillon (mon gendre, pas monsieur Jacques Taillhau) que c'était pas la peine de faire l'université pour fabriquer cette bouillie qu'on ne comprend pas qu'il y a des gens pour l'acheter. Le poulet que je ferai à l'ami Theillot sera à la crème et aux langoustines, comme j'ai déjà promis à tout le monde mais personne ne vient, et je l'achèterai chez ma cousine Soizic Le Dem qui a une ferme à Kerlouan, il n'y a pas mieux, et même que ce ne sera pas un simple poulet mais un coq  plein de santé qui court dans la ferme après toutes les poulettes et c'est ça aussi la sexualité gastronomique bretonne. Et on écrira la recette au tableau pour les chérubins de la classe de Thomas, et ce sera ça l'intertextualité qui vient après la sexualité du coq dans le sujet en traitement littéraire. Et la maîtresse dingo n'aura plus qu'à se taire et à se mettre aux fourneaux au lieu d'embourber les enfants avec ses bêtises intersidérantes où tous les mots sont presque pareils. Et tout le monde se lèchera mutuellement les babines à la récré, et la dissertation sera finie, et tout le monde aura une bonne note et sera content à cause de cette véritable bienfaisance sexuelle qu'est la recette de mon poulet aux langoustines remplacé par un coq.

3) Si Ernestine Chassebœuf vient aussi pour mon coq aux langoustines, dites lui de ne pas oublier d'apporter du muscadet de son Maine-et-Loire. Et de ne pas trop boire en route en conduisant à toute allure, c'est à cause des gendarmes qui sont toujours là sur la voie express entre Plouignau et Morlaix. Alors je dis à Ernestine : molo sur le goulot et molo sur le champignon.

4) Mon gendre, tout plein du savoir qui mobilise son énergie créatrice de pensées, et fort aussi de sa pertinence qui a été fortifiée en Amérique, vient d'avoir une idée digne de son auréole universitaire et vous allez voir, messieurs, que cette idée vaut bien un post-scriptum. Et comme c'est grâce à mon coq aux langoustines que mon gendre a généré son invention, c'est donc un peu comme si c'était moi qui l'avais trouvée aussi, et je pense dans la foulée que j'aurais pu avoir mon bachot et puis un diplôme à l'université à Rennes si seulement on avait poussé plus loin mes études aux Ursulines de Morlaix. J'ai expliqué ma bouleversante théorie intertexto-sexuelle à Suzanne Guéguen, mais elle n'a rien compris évidemment parce qu'elle n'a pas assez de latitude mentale pour aborder la transhumance de ces idées. Elle est quand même tombée des nues tant elle était fière de moi et n'en croyait pas ses oreilles abasourdies par l'impact intellectuel. Voici l'explication mise en ordre par mon gendre avec mon approbation point par point :

1) Quand on écrit il y a forcément un interligne entre deux lignes car sinon elles se mélangeraient. Pour faire plus joli entre les paragraphes on peut même rajouter un interligne supplémentaire à condition de se rappeler sur quelle touche du clavier il faut appuyer.
2) L'interligne c'est une ligne sautée.  Et puisque l'interligne c'est pareil que l'intertexte, l'intertexte c'est aussi une ligne sautée.
3) C'est là que j'interviens, moi la modeste Mimi Le Floch de 80 ans, avec l'aide de mon gendre prodigieux qui me propulse illico sur son podium de pensée universitaire majeure. Et là je dis : si la poulette sautée par un coq devient sexuelle dans une cour de ferme, il n'y a aucune raison pour que ce soit pas pareil pour la ligne sautée dans un texte. Donc je dis que la ligne sautée devient sexuelle à sa façon, et tout le reste s'en déduit.
4) Puisque la ligne sautée est devenue sexuelle à vif comme la poulette, par analogie avec l'EDF elle est aussi devenue haute tension électrique, et mon gendre dit qu'il ne faut pas y toucher à cause du danger de décharge.
5) La ligne sautée étant intouchable en plus d'être illisible, la sexualité qu'elle enferme c'est pour personne ou, ce qui revient au même, c'est tintin pour tout le monde, et on verra plus loin que ce n'est pas par hasard que je dis "tintin".
6) Mon gendre et moi on déduit alors que l'intertexte est une prison pour la sexualité.
7) Puisque l'intertexte et l'intertextualité c'est kif-kif, l'intertextualité est donc aussi une prison pour la sexualité. Et c'est ça le début de la réponse à la question planétaire posée au petit Thomas.
8) En supprimant l'intertextualité si compliquée, c'est à dire les non-dits moraux qui ont entravé jusqu'à aujourd'hui tant d'épanouissements corporels dont celui de ma copine Suzanne Guéguen (et aussi celui de Tintin), on libère donc la sexualité et on rigole avec. Mon gendre dit : enlevez l'imbaisable et il reste le baisable. Ah, quel grivois celui-là !
9) Et c'est là que le petit Thomas doit intervenir et s'appliquer. On dit oui au coup de lame de Zorro, et on dit non à la bulle de Tintin ! Thomas doit sauver sa maîttesse embrigadée dans des principes syndicaux sans morale et empêtrée dans une mélasse de mots que personne ne comprend. Il doit lui faire plaisir avec simplicité, la libérer des contraintes ministérielles ou épiscopales puis la remettre dans le droit chemin reproductif universel ; et si elle contente après elle lui mettra la meilleure note.
(Note explicative : Comme on a vu à la télé, avec son super coup d'épée Zorro fait sa lettre initiale (Z) en majuscule textuelle, et cette lettre-là toute seule suffit pour montrer qu'il est le patron, et il n'y a pas d'interligne après puisque la ligne n'est pas finie, et donc pas de sexe enfermé là dedans, ce qui prouve qu'un baratin intertextualisé ne sert à rien dans les bons coups ! Pendant ce temps-là ce couillon de Tintin moisit seul dans sa bulle à phrases, alors qu'il ferait mieux d'en sortir et de jouer avec son épée, comme Zorro, sur la plage avec les filles de son âge.)
10) Mon gendre, poursuivant avec brio son magistral bouquet d'artifices, dit que l'intersexualité sera sûrement le sujet de la prochaine dissertation proposée au petit Thomas, et que ce sera presque pareil que pour la sexualité quotidienne normale à part qu'il faudra seulement procéder à un ajustement extrapolatif et multiplicatif pour tenir compte du nombre de participants.

   On comprend qu'avec mon âge et ma maturité exacerbée j'ai de la facilité à bien comprendre cette démonstration logistique, surtout sachant que j'ai eu mon brevet avec zéro faute en dictée. Mais c'est plus difficile d'assimilation pour un jeune garçon de bonne famille bretonne élevé catholiquement depuis l'enfance dans notre belle religion d'ici et sans minaret, un jeune et pieux garçon de notre tradition qui comprendra tout dès lors qu'il aura aussi son cyclorama universitaire en poche, et qui comprendra encore mieux quand il aura fait ses preuves ensuite en Amérique, et peut-être même qu'après il viendra travailler ici dans le poulet comme mon gendre, ou bien dans le cochon comme mon neveu Jobic Kerfeutren, pour achever alors son paroxysme révélateur dans la sexualité reproductrice animalière.

5) Mon gendre me dit que ça suffit maintenant et que je radote et que trop de post-scriptum c'est trop et alors j'arrête.

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