
Message adressé à CFR
(Compagnie Française de Recouvrement, 91 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris)
suite à mon différend avec eBay . mars 2008)
Copies au Gouvernement :
Monsieur le Président de la République Française,
Monsieur le Premier Ministre, Hôtel de Matignon, 57 rue de Varenne, 75700 Paris ;
Madame la Ministre de l'Economie, 139 rue Bercy, 75012 Paris ;
Monsieur Philippe Marini, sénateur, rapporteur Général de la Commission des Finances, 139 rue Bercy, 75012 Paris (p.marini@senat.fr) ;
DGCCRF, Ministère de l'Economie et des Finances, 139 rue Bercy 75012 Paris ;
Copies à des associations de consommateurs :
ADEIC, Association de défense, d’éducation et d’information du consommateur, 3 rue de la Rochefoucauld, 75009 Paris ;
AFOC, Association Force Ouvrière Consommateurs, 141 avenue du Maine, 75014 Paris ;
ASSECO-CFDT, Association Syndicale d'Étude sur la Consommation, 4 boulevard de la Villette, 75955-Paris cedex 19 ;
CLCV, Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie, 17 rue Monsieur, 75007 Paris ;
ORGECO, Organisation Générale des Consommateurs, 64 avenue Pierre Grenier, 92100 Boulogne Billancourt ;
UFC-Que Choisir - Union Fédérale des Consommateurs, 233 Boulevard Voltaire, 75011 Paris ;
INC, Institut National de la consommation, Service Presse, 80 rue Lecourbe, 75732 Paris Cedex 15 ;
INC, 60 Millions de Consommateurs, 80 rue Lecourbe, 75732 Paris Cedex 15 ;
Copies à la presse écrite :
journal "Le Monde", 80 bld Auguste Blanqui, 75013 Paris ;
journal "Le Figaro" (MM Francis Morel et Nicolas Barré), 14 bd Haussmann 75009 Paris ;
journal "Le Canard Enchaîné" (redaction@lecanardenchaine.fr);
journal "Libération" ;
hebdomadaire "L'Express" ;
hebdomadaire "Le Point" ;
hebdomadaire "Marianne" (Gregory Onillon) ;
Copies à eBay :
Alexander von Schirmeister, directeur général, eBay-France, 21 rue de la Banque, 75002 PARIS ;
Grégory Boutté, vice-président, eBay-Europe, 15 rue Notre-Dame, L-2240, Luxembourg ;
Copies à divers forums sur internet ;
Copies à tout mon carnet d'adresses. |
Bonjour,
Je connais également la loi du 09/07/1991 que vous citez, et j'en connais d'autres encore.
Ce que vous ne dites pas, c'est la peine que eBay encourt pour sa facturation abusive et le harcèlement dont je suis la victime depuis plusieurs mois. En effet j'ai signalé trente fois mon problème aux aimables correspondants virtuels qui s'acharnent sur mon cas, sans jamais recevoir la moindre réponse précise, me heurtant à un refus total de communiquer, ne trouvant en face de moi que cette muraille informatique et impersonnelle qui distribue des réponses pré-rédigées et stupides selon les mots clés qu'elle détecte dans les messages qu'on lui envoie. C'est à devenir fou ! Quand j'ai demandé un numéro de téléphone ou l'adresse e-mail d'un responsable, afin de pouvoir régler rapidement ce litige entre gens supposés être de bonne foi et de bonne compagnie, on m'a dit que cela était impossible et on m'a chaleureusement remercié pour ma compréhension de ce refus !
Mon problème est que l'une des commissions qui me sont facturées correspond à une vente qui ne s'est pas faite. Ne voulant pas payer ce que je ne dois pas, ce qui est normal, je ne fais qu'attendre la rectification (trente fois demandée) de la facture qui m'a été adressée. Cette rectification porte sur une dizaine d'euros, ce qui est peu, mais elle est néanmoins capitale en regard des principes moraux et politiques qui furent toujours les miens. Je ne suis pas mauvais payeur, bien au contraire, et je ne suis pas à dix euros près non plus ; mais la nature informatique et supra-nationale de eBay, confortée par un orgueil monarchique et une entité aussi méprisante que virtuelle, ne lui permet pas, selon moi, de se substituer au législateur français. Ces comportements de eBay sont une provocation que je ne puis subir. J'ai toujours vécu dans le parfait respect de la légalité et de la morale, une ligne de vie. Ce n'est pas la programmation d'un ordinateur délétère qui va me dicter aujourd'hui ma conduite et m'humilier. Pot de fer contre pot de terre ? Qu'à cela ne tienne !
Il ne suffit pas que eBay m'envoie une facture erronée ou fantaisiste, abusive assurément, pour que je doive légalement payer la somme qu'on me demande là. En cas de procédure judiciaire à venir, ce qui me paraît inévitable, des vérifications coûteuses devront nécessairement être réalisées par un expert extérieur et neutre. L'ordinateur de eBay, protocolaire et devenu procédurier, s'adresse automatiquement à vous (CFR) sans même savoir de quoi il s'agit. Je suis certain que, malgré mes trente répétitions, pas une seule personne physique chez eBay ne serait capable de vous dire quelle est la vente qui fait notre litige. Tout le monde s'en fiche, évidemment, car il est moins compliqué et moins dispendieux pour eBay de mettre en route une procédure routinière de recouvrement plutôt que de rechercher quelque vérité dans ses archives, ou reconnaître quelque erreur dans son programme, ou tolérer chez tel de ses clients quelque involontaire mauvaise manœuvre au clavier de son ordinateur. Comment une seule erreur de frappe, si c'est de cela qu'il s'agit, peut-elle engendrer un processus irréversible, une telle escalade, une procédure ? C'est du Kafka. Certaines discussions qu'on peut lire sur des forums internet, me font écho et sont édifiantes.
eBay facture des commissions sur des transactions en prenant bien soin de rester totalement à l'extérieur de tout transfert d'argent, et donc sans se soucier de savoir si ces transactions ont lieu ou pas. Cette commission exigée ne correspondant à aucun travail ni à aucune intervention de eBay, on peut dès lors se poser la question de sa justification et de sa légalité (cela n'a rien à voir avec une insertion d'annonce dont les frais sont forcément dus). eBay ferme les yeux sur tous ces paiements, feint de besogner et de protéger tout le monde, puis réclame sa monnaie. Il y a des adjectifs pour décrire de tels comportements. Les nécessaires vérifications que je demande au sujet de notre litige démontreront l'erreur qui traîne dans l'informatique ou dans le comportement mafieux de eBay.
Mon analyse critique serait incomplète si je ne dénonçais ici le principe diffamatoire du système d'évaluation de eBay. Dans ce monde-là, chacun peut dire de quiconque le mal qu'il veut et lui nuire de façon significative. Mais, alors que la facture nous vient de Luxembourg, quand on n'est pas content c'est en Allemagne qu'il faut aller se plaindre. Sur son site eBay se fait le vecteur, sans prendre parti ni rien vérifier, de diffamations et autres règlements de compte qu'il refuse ensuite de supprimer pour raison d'impossibilité ! Ainsi m'est-il arrivé de me tromper dans une évaluation négative laissée à une personne, celle-la précisément avec laquelle la vente mentionnée plus haut ne s'est pas faite ; j'ai regretté cette évaluation, et j'ai demandé son effacement. Le refus de eBay, à seule fin probablement de ne pas altérer son autorité imposée et son protocole impérial, et d'assurer ainsi sa position infaillible face à une population de fourmis insignifiantes, prolonge de manière volontaire le tort que j'ai fait par erreur à ladite personne. Certes ma demande d'effacement me dégage de cette médisance, et le refus de eBay le désigne dès lors non pas comme le complice mais comme le seul responsable de ce mal ; néanmoins sur le site de eBay mon nom reste associé à cette calomnie, et cela malgré ma trentaine de demandes d'y remédier.
Vous êtes bien placés sans doute, chez CFR, pour défendre le principe de l'état de droit, car c'est lui qui vous nourrit. Vous aurez compris que ce principe est aussi le mien, mais que c'est pour d'autres raisons ; car je me nourris plutôt aux valeurs citoyennes et constitutionnelles mûries par l'Histoire. Ici on est loin de eBay et de son fameux règlement qui, à ses yeux, aurait valeur de loi. Êtes-vous vraiment convaincu que certains articles douteux de ce règlement puissent, depuis le Luxembourg, se substituer à la loi française ? Pensez-vous qu'accepter globalement un règlement, en appuyant sur le bouton, oblige à respecter telle clause illégale qui s'y trouverait ? Allons, fi de vos tentatives d'intimidation ! Pour convaincre un juge de ma mauvaise foi, vous avez encore du travail devant vous, et d’abord apprendre la différence qui existe entre un impayé et une dette. Pot de terre, je serai brisé peut-être, mais en défendant une dignité dont le sens semblera toujours étranger au pot de fer qui vous emploie. A chacun sa voie : à l'un la défense de son intégrité et le respect de quelque honneur, à l'autre le gain aveugle des quelques sous qui vont contribuer à sa fortune et à son empire.
Substance ou matière, là est la question.
Salutations.
Anton Kivy (pseudonyme)
Note : Afin de m'assurer que votre message n'est pas un spam, veuillez m'adresser, par voie postale, la copie du mandat de recouvrement qui vous a été adressé par eBay, merci. |
Cette lettre aura pour effet la capitulation de eBay.
Autre épisode du même genre : voir ci-dessous. |
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